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PostGIS 2.5 with GEOS 3.7 and SFCGAL on Ubuntu18.04

A very technical post on installing the latest PostGIS.

I wanted to reinstall my PostGIS on my system with a full support for all the new functionalities. I mean a PostGIS 2.5+, with the latest versions of GEOS and sfcgal support. Here are my notes.

At the beginning I had this:

  • gdal 2.2.3
  • GEOS 3.6.2
  • libxml2 2.94
  • proj4 4.9.2
  • postgis 2.4.3
  • postgresql 10

But I want postgis 2.5 with sfcgal support and GEOS 3.7+ for using fancy brand new PostGIS functions such as ST_OrientedEnvelope or ST_ApproximateMedialAxis.

The procedure is inspired (but updated) from https://gis.stackexchange.com/questions/167687/how-to-enable-sfcgal-in-postgis

Install the latest GEOS

  • Go to https://trac.osgeo.org/geos/ and download the lastest GEOS
  • Compile it following these instructions: https://trac.osgeo.org/geos/wiki/BuildingOnUnixWithAutotools
./configure
make && sudo make install

Libraries have been installed in /usr/local/lib.

Install SFCGAL

First, install cgal:

apt install libcgal-dev

Go to the sfcgal project page https://github.com/Oslandia/SFCGAL and clone or download the sfcgal sources. Unzip the archive, go into it and run:

cmake . && make  && sudo make install

The following was actually necessary:

sudo chmod 777 /usr/local/lib/libSFCGAL.*
sudo cp /usr/local/lib/libSFCGAL.* /usr/lib/postgresql/9.5/lib
sudo ldconfig -v | grep -i sfcgal

Install postgis 2.5

Go to https://postgis.net/source/ and download the source of the postgis version you want.

Then, prepare the installation using configure and some arguments to be sure the latest sfcgal and GEOS will be used.

./configure --with-raster --with-topology --with-sfcgal=/usr/local/bin/sfcgal-config --with-geosconfig=/usr/local/bin/geos-config
make && sudo make install

At the end, it output the following and I’m happy with that! So I go on…

  PostGIS is now configured for x86_64-pc-linux-gnu

 -------------- Compiler Info -------------
  C compiler:           gcc -g -O2
  SQL preprocessor:     /usr/bin/cpp -traditional-cpp -w -P

 -------------- Additional Info -------------
  Interrupt Tests:   DISABLED use: --with-interrupt-tests to enable

 -------------- Dependencies --------------
  GEOS config:          /usr/local/bin/geos-config
  GEOS version:         3.7.2
  GDAL config:          /usr/bin/gdal-config
  GDAL version:         2.2.3
  SFCGAL config:        /usr/local/bin/sfcgal-config
  SFCGAL version:       1.3.7
  PostgreSQL config:    /usr/bin/pg_config
  PostgreSQL version:   PostgreSQL 10.10 (Ubuntu 10.10-0ubuntu0.18.04.1)
  PROJ4 version:        49
  Libxml2 config:       /usr/bin/xml2-config
  Libxml2 version:      2.9.4
  JSON-C support:       yes
  protobuf-c support:   no
  PCRE support:         yes
  Perl:                 /usr/bin/perl

 --------------- Extensions ---------------
  PostGIS Raster:       enabled
  PostGIS Topology:     enabled
  SFCGAL support:       enabled
  Address Standardizer support:       enabled

 -------- Documentation Generation --------
  xsltproc:             /usr/bin/xsltproc
  xsl style sheets:     /usr/share/xml/docbook/stylesheet/docbook-xsl
  dblatex:              
  convert:              /usr/bin/convert
  mathml2.dtd:          /usr/share/xml/schema/w3c/mathml/dtd/mathml2.dtd

…and compile and install it.

make && sudo make install

Now test the postgis installation:

SELECT PostGIS_full_version();

Uh! What happens? I still have my old PostGIS version!

If like me you were updating your PostGIS and not doing a fresh install, the following command is required before enjoying the latest PostGIS functionalities:

ALTER EXTENSION postgis UPDATE;
SELECT PostGIS_full_version();

1 844 932 adresses à vérifier

TL;DR; Comparaison pour un code postal des noms de rues et des points d’adresses entre la base de données wallonne ICAR et OpenStreetMap (OSM). Des erreurs, manquements ou incohérences sont présents dans les deux bases de données.

Les adresses dans ICAR

Récemment, la Wallonie a unifié et ouvert sa base de données d’adresses, ICAR. Les 1 844 932 point-adresses de Wallonie peuvent être maintenant téléchargées sur le géocatalogue du géoportail tandis qu’un fichier listant les noms de rues doit devenir le référentiel unique des noms de rues en Wallonie.

ICAR vs OSM, le match (ou pas)

Grâce à un outil développé par un contributeur OSM, on peut comparer la complétude des adresses dans OSM par rapport à ICAR. J’ai testé ces adresses pour un code postal, 6724, qui comprend 3 gros villages et 2 hameaux. Vous pouvez aller sur cette page pour tester vous-même l’outil (attention, tous les codes postaux ne sont pas fonctionnels, il faut une relation “postal_code” pour que l’outil fonctionne). Comme les résultats sont susceptibles d’évoluer, une capture d’écran du résultat est mise ci-dessous.

Après avoir fait fonctionné l’outil, les différences entre OSM et ICAR sont résumés dans le tableau ci-dessous, pour chaque rue, avec le nombre total d’adresses (985), le nombre d’adresses manquantes dans OSM (191) et le taux de complétude pour chaque rue en %.

Pour info, dans OSM, une information est vraie uniquement en fonction de ce qui est vérifiable sur le terrain. En particulier, pour un nom de rue et un numéro de maison, c’est ce qui est inscrit sur les panneaux de rues qui fait office de “vérité”. Ce principe n’est pas toujours sans ambiguïté, par exemple lorsque deux orthographes de noms de rues coexistent sur les panneaux en réalité! Néanmoins, ICAR et OSM ne doivent pas nécessairement être toujours en accord, dans la mesure où la réalité de terrain serait différente de ICAR.

Il y a donc des différences, qui peuvent être des manquements et des erreurs dans OSM ou des erreurs dans ICAR. Les adresses dans OSM ne sont certainement pas encore complètes en de nombreux endroits en Wallonie, ICAR peut donc apporter beaucoup d’informations.

Mais auparavant, ICAR étant assez nouveau, il convient d’être prudent sur la qualité des données.

Alors ça dit quoi?

Voyons en détail les différences entre ICAR et OSM pour les 985 adresses du code postal 6724:

1. Les noms de rues ne sont pas les mêmes

La plupart des rues mises en évidence en rouge (complétude de 0%) dans la figure ci-dessus le sont parce que le nom de la rue diffère, souvent très légèrement, entre OSM et ICAR. En particulier, il y a les différences suivantes (ICAR >< OSM):

  • Rue de l’Eglise >< Rue de l’Église
  • Rue de l’Ecole >< Rue de l’École
  • Rue du Chénel >< Rue du Chenel
  • Rue Maurice Grévisse >< Rue Maurice Grevisse
  • Chemin de la Bergerie >< Rue de la Bergerie

Les deux premiers sont triviaux: il manque l’accent sur le “É” dans ICAR, alors qu’il est présent dans OSM. À mon sens, cela n’en est pas moins une erreur dans ICAR: on écrit “École”, et non “Ecole”. Les deux suivants ont un accent en trop (Rue du Chénel, Rue Maurice Grévisse) dans les noms de rues. Le pauvre Maurice Grevisse, célèbre grammairien natif de Rulles, auteur du “Bon Usage” doit se retourner dans sa tombe! Pour info, sur le terrain, les orthographes sont correctes (Chenel, Grevisse). À mon sens, deux erreurs également dans ICAR.

Par contre, le “Chemin de la Bergerie” (ICAR) était cartographié comme “Rue de la Bergerie”, dans OSM, ce qui est une erreur dans OSM (après vérification sur le terrain).

2. Il y a trop de points d’adresses dans ICAR

Un cas intéressant: la Rue des Tilleuls, il est censé y avoir 4 adresses et 3 sont manquantes dans OSM. En réalité, les 3 adresses manquantes sont des bâtiments entièrement rasés il y a quelque temps. La rue des Tilleuls est en rénovation complète et il est fort probable que la numérotation future soit complètement différente de celle passée. On peut donc considérer que le listing d’adresses actuellement dans ICAR est erroné.

3. Il manque des adresses dans OSM

C’est le cas de certaines rues, comme Au Petit Moulin (1 adresse), rue du Pont de Virton (3 adresses manquantes), Rue de la Scierie (4 manquantes et une erronée, càd un mauvais numéro). Le plus souvent, le bâtiment est présent dans OSM mais les tags des adresses sont manquants ou comportent un mauvais numéro. Pour ces cas-là, ICAR permet de compléter OSM.

4. Il manque des adresses dans ICAR

Dans certains (rares) cas, OSM est plus à jour que ICAR, comme cette adresse qui est présente dans OSM et pas encore dans ICAR (bâtiment construit en ~2016)

5. Il manque des adresses dans ICAR et dans OSM

L’outil ne le permet pas de voir, mais certains bâtiments récemment construits ne sont pas ni dans ICAR ni dans OSM (du moins leur adresse). C’est le cas de ce bâtiment qui a été digitalisé mais sans son adresse.

6. En fait, il n’y a pas de désaccord

Enfin, certaines rues indiquant un désaccord ne montrent après analyse pas de désaccord, comme la Rue de Courtel ou la Rue de Montavaux.

Conclusion

Bilan du match ICAR – OSM sur le terrain du 6724: 3-3.

Des erreurs ou incohérences du côté d’ICAR

  1. Des orthographes de noms de rues erronées par rapport à la réalité: Rue de l’Eglise, Rue de l’Ecole, Rue Maurice Grévisse, Rue du Chénel;
  2. des points d’adresses disparus : 3 points à la Rue du Tilleul;
  3. des adresses encore non répertoriées.

Des erreurs ou incohérences du côté d’OSM

  1. Encore beaucoup d’adresses manquantes (et cela est d’autant plus important dans d’autres endroits de Wallonie!);
  2. des noms de rues erronés ou mal orthographiés: par ex. Chemin de la Bergerie -> Rue de la Bergerie;
  3. des adresses encore non répertoriées.

Des incomplétudes dans les 2 bases de données

Beaucoup de bâtiments très récents (> 2017) ne sont pas repris ni dans ICAR comme point d’adresse ni comme bâtiment ou point d’adresse dans OSM. Néanmoins, cela concerne des bâtiments âgés d’à peine 2 ans.

Voilà, il reste 1 844 932 – 985 adresses en Wallonie à analyser!

OpenArdenneMap, des cartes pour l’Ardenne

Cela fait un certain temps déjà que je développe un style cartographique pour des cartes topographiques à imprimer sur base d’OpenStreetMap: OpenArdenneMap. Ce style est inspiré des cartes topographiques 1:25000 éditées par l’Institut Géographique National durant les années 70 – 90, avec un nombre limité de couleurs et une grande lisibilité. Grâce à l’engouement croissant d’OpenStreetMap et aux contributeurs toujours plus nombreux à enrichir “la” carte, les données d’OpenStreetMap sont de plus en plus complètes et surtout très à jour en certains endroits. Même si la complétude et l’exactitude des données OpenStreetMap est encore loin des standards de l’IGN, OpenArdenneMap permet de retrouver ce style cartographique “vintage” de l’IGN avec des données actuelles.

Le style est en accès libre sur github. Hormis les courbes de niveaux, les données brutes d’OpenStreetMap sont utilisées, sans aucun traitement manuel. Pour un extrait de la carte c’est ici et pour un article plus technique, c’est .

State of the map – jour 3!

Après une soirée très houblonnée, dernier jour du SOTM.

J’ai manqué le talk de Ben Abelshausen sur le Road Completion in Belgium – Mapping & verifying *all* the roads (enfin je suis arrivé trop tard). Mais je vais certainement le regarder dès qu’il sera disponible sur le site de la conférence.

Switch2OSM: A real enterprise context case study: Un exemple très intéressant du plus gros site immobilier italien qui est passé à OSM. La définition d’un style, des corrections apportées à OSM et un coup de pub inattendu quand des utilisateurs du site ont découvert un faux nom de village sur le site.

Deux talk liés, Modding the OSM Data Model de Jochen Topf et Present and Future of the OSM data model from the Overpass API perspective de Roland Olbricht ont d’abord présenté certaines “limitations” du modèle de données OSM et un moyen de proposer d’une part une meilleure spécification de ce modèle et d’autre part un nouveau modèle. La principale proposition est de passer les noeuds d’une ligne à l’objet “ligne”, et donc de supprimer leur existence propres en tant que noeud. Un changement qui devrait considérablement diminuer le temps de déployement de certaines infrastructures (notamment dans l’étape d’import avec osm2pgsql) quand on sait que 98% des noeuds d’OSM appartiennent à des lignes. Cela permettra également que la version d’une ligne soit incrémenté lorsqu’un de ses noeud est déplacé (ce n’est pas le cas actuellement). Une autre proposition est de faire (enfin) une distinction entre lignes et polygones qui n’existe pas formellement dans OSM, en rajoutant par exemple un attribut dans les objets polygones. La réflexion se trouve sur github.com/osmlab/osm-data-model.

Une des dernières présentations a été OSM at Facebook, qui a montré comment Facebook édite sur OSM, notamment en analysant par machine learning des images aériennes pour pré-repérer des routes et bâtiments. Une campagne de grande ampleur a été faite en Thaïlande. J’ai appris aussi que FB se met au crowdsourcing et permet à ses utilisateurs de corriger des noms de rues dans certains pays.

Un talk beaucoup mieux accueilli que celui d’Apple hier qui d’une part viole les conditions d’utilisations d’OSM en n’affichant pas de mentions d’attributions OSM sur les cartes Apple et en général semble extrêmement fermé. A noter aussi le talk de Microsoft aussi ce matin, qui quant à eux confirme leur ouverture vers l’open source. Les GAFAM sont très actifs dans OSM depuis à peu près 2 ans. Sauf Google qui a sans doute compris qu’ils ont déjà perdu la bataille carto 😉

Déjà fini, snif, l’année prochaine, ce sera à Heidelberg, du 21 au 23 septembre 2019.

State of the Map – Jour 2!

Deuxième jour du SOTM. Rapide compte-rendu subjectif et partiel de cette journée.

Surveying OSM contributors: Learning from the community

C’est la première édition du SOTM qu’est organisé une session académique, avec des présentations de chercheurs travaillant avec et sur OSM. On a vu les résultats d’une étude démographique sur les contributeurs OSM, qui mettent en évidence de nouveau le biais de genre (87% d’hommes) et un certain biais quant au niveau d’étude des contributeurs.

OpenStreetMap My Business

Successeur d’onosm.org, OSMMyBiz (attention, fonctionne uniquement en Suisse) est une interface web toute simple qui permet d’éditer directement ou via une note OSM les infos d’un commerce/bar/restaurants. Stephan Keller a présenté ce nouvel outil en expliquant les pratiques de GoogleMaps, qui contacte activement les propriétaires de commerces pour mettre à jour les informations de Google à jour. OSMMyBiz est donc une voie d’entrée simple pour les propriétaires, ou mieux des associations de commerçants / agences de développement local, pour mettre à jour leurs informations et les rendre disponibles dans la foule d’outils basés sur OSM (Maps.me, OSMAnd, …). L’outil est disponible en open-source. Une alternative plus que nécessaire à Google Maps/Trip Advisors. On doit juste le traduire en Français/Néerlandais pour le rendre disponible en Belgique. A implémenter sur osm.be?!

Printing OSM Maps

Un talk sur les cartes papier, ça manque un peu dans ce SOTM. Hartmut a repris le projet MapOSMatic. Il y a maintenant une interface simple pour générer (gratuitement) des cartes papiers, en choisissant parmi une série de style disponibles. Vraiment simple à utiliser. On peut aussi ajouter des données sur la carte, des traces GPS et des courbes de niveaux. Un bon outil pour les amoureux des cartes papiers, à afficher sur un mur ou pour préparer des randos… Les styles disponibles (par défaut) ne sont malheureusement pas nécessairement adaptés à une impression cartographique de très grande qualité: les symboles et les patterns sont souvent trop petits. Par contre, la résolution est parfaite, donc c’est bien mieux que de faire une capture d’écran d’un site internet.

 

A part ça, d’autres talks, encore des rencontres, des discussions, trop chaud, des moustiques et des files aux toilettes.

 

State of the Map 2018

Rapide compte-rendu subjectif et partiel de ma première journée au State-of-the-map à Milan.

Can we validate every change on OSM?

Avec Lukas Martinelli, de Mapbox. Mapbox analysent près de 30000 sets de changements par jour pour garantir la qualité de leur produits carto. Parmi ceux-ci, seulement 0.2 % sont attribués à du vandalisme et 2 % à des éditions de mauvaise qualité. Ils ont estimé que 30% des nouveaux contributeurs feront des erreurs durant leur premiers éditions (c’est bien normal).Mapbox corrige près de 200 sets de changements par jour, tandis que 50% de ceux détectés comme suspects sont déjà corrigés par la communauté endéans qq jours.

OpenMapTiles: Vector tiles from OpenStreetMap

OpenMapTiles.org permet maintenant de déployer un serveur de tuiles vectorielles en 3 minutes via une image docker. Tester cela est sur ma liste de TAF! Si on veut un style particulier (comme afficher les plantations de sapins de Noël), il faut passer un peu plus de temps à définir les tags utilisés, la couche et le style. A tester aussi!

The Belgian perspective to building OpenStreetMap community

Présenté par les Belges, Joost & Ben, avec une bonne dose d’humour, sur comment on fait en Belgique pour l’accueil des nouveaux contributeurs, les canaux de communication qu’on utilise dans la communaté osm.be. Très bonne réception du public! Allez voir sur osm.be si vous découvrez OSM!

Mapping Competition with Focus on Quality: Lesson Learned

Une présentation intéressante sur une compétition de cartographie avec OSM organisée parmi les universités indonésiennes, mais où la qualité des éditions a primé sur la quantité. Pour garantir cette qualité, plusieurs garde-fous, comme un test préliminaire de sélection pour participer au concours et un système de points négatifs quand le contributeur réalise une mauvaise édition. Le tout contrôlé par les algorithmes de validation de JOSM (ou autres) et par une solide équipe de validateurs.

Improving OSMCha for the community

OSMCha est un outil de détection de changements suspects. C’est un outil assez nouveau et qui est en plein développement. Ils viennent d’ailleurs de rajouter une fonction qui me parait essentielle et qui manquait: on peut maintenant filtrer les sets de changements par région géographique, alors qu’avant on n’avait accès qu’à des résultats globaux. Je le trouve encore un peu complexe à utiliser (mais ce n’est qu’une question d’habitude probablement), préfèrant osmose.openstreetmap.fr.

 

Puis j’ai vu la présentation d’Olivier Courtin (machine learning for automatic recognition of images) mais je n’ai pas bien capté ;-), plus celle de Paul Norman mais j’ai pas vraiment saisi le message non plus.

+ plein de rencontres, du soleil, engloutis des litres (d’eau), pris des stickers, vu plein de beaux et de laids T-shirts.

 

La suite demain (ou pas) …

 

L’occupation du sol en Belgique avec OpenStreetMap – update

A l’occasion de cette chouette conférence OpenBelgium, j’ai eu la chance de reparler de la cartographie de l’occupation du sol (“land-use”) dans OpenStreetMap. La présentation est dispo ici.

J’en profite pour montrer l’évolution de la couverture spatiale du “land-use” en Belgique par province:

A comparer avec ce qu’il en était en octobre 2017. Ça progresse!

 

La couverture spatiale d’OpenStreetMap en Belgique

Lors du dernier FOSS4G.be, j’ai eu la chance de présenter un état de la carte OpenStreetMap (OSM) en ce qui concerne l’occupation du sol en Belgique, çàd comment le territoire belge et ses composantes (zones urbaines, agricoles, forestières, etc.) sont cartographiés dans OSM.

La présentation est disponible ici (en anglais).

Un résultat à mettre en évidence: le territoire belge est couvert à 80% en termes d’occupation du sol (land-use) dans OSM (voir figure ci-dessous). Le reste est “vide”, ou occupé par d’autres éléments non considéré comme “occupation du sol”1. Arriver à 100% de couverture n’est cependant pas nécessairement envisageable: beaucoup d’éléments linéaires comme les routes, cours d’eau, chemins de fer sont représentés par des lignes, et non des surfaces, si bien qu’il reste des “trous” lorsqu’on ne considère que des surfaces d’occupation du sol. Néanmoins, de nombreuses zones vides devraient être complétées dans OSM, essentiellement des surfaces agricoles dans les provinces du Hainaut, de Namur et de Luxembourg.

Dans le reste de la présentation, une analyse succincte de la répartition des classes d’occupation du sol dans OSM en Belgique, puis des points de discussions sur la façon de cartographie l’occupation du sol et les éléments naturels dans OSM: doit-on superposer des polygones? vaut-il mieux que les polygones touchent les éléments linéaires (routes)?  Je renvoie d’ailleurs à mon précédent article sur des propositions de tags à utiliser pour cartographier ces éléments en Belgique.

A quoi peut bien servir ces informations dans OSM? Tout d’abord, une carte complète donne des rendus cartographiques plus correct et plus esthétiques. Mais ces infos peuvent aussi être utilisés en opérationnel, comme l’a montré la présentation précédente (Julien Radoux, projet Lifewatch de suivi de la biodiversité), qui utilise OSM comme base d’entraînement dans une classification automatique d’images aériennes. Le manque de complétude d’OSM (la couverture variable d’OSM) et la faible précision géométrique de certains éléments (typiquement de l’ordre de 10m) empêche une meilleure exploitation d’OSM dans ce genre d’applications. A noter que les données issues de Lifewatch (par exemple la classification en écotope, qu’on peut voir ici) sont disponibles sous une licence open data, et donc peuvent être utilisés pour améliorer OSM!

Julien Minet

 

(1): Pour voir la liste des tags considérés comme “land-use” dans l’analyse, voir la présentation ou le dépôt de l’analyse.

 

La carte des pentes pour éditer dans OpenStreetMap

La région wallonne met à disposition du grand public plusieurs sources de données géographiques qui peuvent servir à cartographier sur OpenStreetMap (OSM). Il y a les orthophotoplans (images aériennes) qui sont intégrés dans l’éditeur JOSM, mais aussi, moins connu, une carte des pentes avec ombrage du relief (hillshade). Cette source est particulièrement intéressante pour cartographier des éléments en forêt, où les images aériennes ne montrent pas tout. Les petites perturbations du relief sont particulièrement visibles: chemins, fossés, cours d’eaux, etc. Petite démo de son utilisation et quelques notes sur son potentiel…

Cette carte est disponible en WMS, dont voici le lien:

http://geoservices.wallonie.be/arcgis/services/RELIEF/WALLONIE_MNT_2013_2014_HILLSHADE/MapServer/WMSServer?request=GetCapabilities&service=WMS

Cette source de données n’est pas disponible par défaut dans l’éditeur JOSM, donc il faut l’ajouter dans les préférences de l’éditeur. (Malheureusement, un WMS ne peut pas être intégré facilement dans l’éditeur d’OSM online ID.) Pour l’ajouter comme source de données dans JOSM, aller sous Edit>Preferences, à l’onglet WMS/TMS:

Je l’utilise ici pour cartographier un cours d’eau en Forêt d’Anlier. Le cours d’eau a été cartographié partiellement, ce qui même d’ailleurs à plusieurs erreurs relevées sur osmose.openstreetmap.fr (Unconnected waterways).

Sur le terrain, cette zone est très difficilement praticable, si bien qu’un relevé GPS dans le lit du ruisseau demanderait une bonne séance de ramping, en espérant que la couverture GPS soit bonne sous le couvert! Avec cette carte des pentes avec ombrage, le relief et les lits du cours des cours d’eau sont particulièrement visibles. Avec un minimum de connaissance de terrain, le cours d’eau peut être digitalisé en suivant la vallée. A noter qu’on détecte aussi très bien les chemins, ainsi que les plans d’eau.

Et voilà le résultat sur OSM:

Landuse mapping with OpenStreetMap in Belgium

What are the (best) practices for land-use mapping adapted to the Belgian landscape?

OpenStreetMap (OSM) is not just a map but rather a big geodatabase with a free tagging model for classification of geographical features. It can be used for land-use mapping, as described in the dedicated wiki page here. For instance, the recent project OSM-Landuse specifically aims at producing land-use maps from OSM data.

Because of its free tagging scheme and its incredible generalist model (OSM is a map of … everything), do not expect a clear classification scheme of land-use/land-cover as in other land-use maps (such as in Corine Land Cover or GlobCover)! A note about the tagging system in OSM: each geographical features (e.g., a house, a road, a city or a forest) is characterised by a couple of keyvalue words, that forms a tag. For instance, a residential road inside an urban area is tagged as “highway=residential”, where “highway” is the key, i.e., a kind of category that spans from small paths to motorways, and “residential is the value of the key. The dedicated tag for mapping land-use in OSM is “landuse=*” but other tags (notably: natural=*) can also be used.

A difficulty in land-use mapping and classification is the definition of common classes that encompasses various landscapes and ecoregions. As a global project, OSM uses tags for mapping land-use worldwide. Therefore, it is important to specify how to use these tags for land-use mapping in a specific ecoregion/country. The purpose of this article is to discuss the best practices in land-use mapping in Belgium with OSM.

Forests

The dedicated tag for forests is landuse=forest. Then, more information about the forest can be added using leaf_cycle=* & leaf_type=*. In Belgium, one can encountered:

  • Broadleaved deciduous forests, tagged as forest=landuse; leaf_cycle=deciduous, leaf_type=broadleaved, mainly formed by beeches, oaks, populus, maples, birches, …

Beechs trees in the Ardenne

  • Needle-leaved evergreen (coniferous) forests, tagged as forest=landuse; leaf_cycle=evergreen, leaf_type=needleleaved, mainly formed by fir trees, Douglas, and pines.

Picea abies trees in the Ardenne

  • Needle-leaved deciduous forests, tagged as forest=landuse; leaf_cycle=deciduous, leaf_type=needleleaved, much more less common than the first two types, formed by larch trees (Larix sp.)

Larix sp. trees

Further notes about forests:

  • IMHO, there are no broadleaved evergreen forests in Belgium, even though some trees are broadleaved evergreen (think about holly trees – Ilex Aquifolium), they do not form large chunks of forests in Belgium.
  • We can also use the tags leaf_cycle=mixed and leaf_type=mixed for mixed forests types. These tags are actually very common in Belgium and used to describe large forests where some parcels are needleleaved-evergreen and other parcels broadleaved-deciduous. In a ideal (OSM) world, we should map separately parcels according to their leaf cycle and leaf type, since “real” mixed forest are not so common in Belgium.
  • No matter the size of the forest, in OSM you can use the above-mentioned combinations of tags for mapping small, isolated patches of forest formed by a dozen of trees up to large forested areas.
  • We can also use the tag taxon=* to further specify the tree species that are grown in the forest. This can be used not only for monospecific forests (taxon=fir trees) but also for multi-species landscapes: in this case, separate the species names by commas (taxon = oak, beech, ash ).
  • The tag wood=* is deprecated and should be replaced by leaf_cycle=* & leaf_type=*.
  • The tag natural=wood is sometimes used for forests, but since natural=wood would refers to unmanaged, natural forests, IMHO it should not be used in Belgium since no more forests are completely natural: every patches of forest in Belgium has experienced human interventions in the recent history.

Agricultural lands

There is no clear consensus about which tags we should use to map agricultural lands in Belgium. Actually, it’s a recent discussion on the Belgian talk mailing list about mapping farmlands that gave me the idea of writing this article.

Agricultural lands are occupied by annual or perennial crops (croplands), or by meadows (grasslands). Meadows can be hay meadows (cut 1, 2, or several times a year for hay producing) or grazed meadows with animals.

Croplands

Just planted potato field near Gembloux

Meadows

A grazed meadow with cows near Nassogne

Meadows also fall under the definition of landuse=farmland. Grazed meadows could be tagged as landuse=farmland + animal=yes and hay meadows using landuse=farmland + crop=grass.

However, there also exists the landuse=meadow tag for specifically mapping meadows. The OSM wiki is not clear about which tag use, here’s an excerpt of the wiki page of landuse=farmland: “Also note that many mappers prefer the more specific tags landuse=meadow for meadows and pastures (…), landuse=orchard for fruit orchards, and use landuse=farmland for cropland only.” Some mappers consider that meadows can be easily ploughed and becomes croplands and so map grasslands using the generic tag landuse=farmland.

However many mappers prefers to use the landuse=meadow over the landuse=farmland. Some Belgian meadows can be considered as permanent (> 10 years according to FAO definition). This is particularly true in Ardennes, Pays de Herve where some meadows are probably several decades old. In addition, some meadows could not easily be ploughed because of the presence of stones, trees or because they are too wet.

Note also the meadow=agricultural tag to specify that the meadow is used for agricultural purpose.

I would propose the following tagging for agricultural grasslands in Belgium:

And if you know more about the way it is managed:

More thought about agricultural lands

The issue is that agricultural land affectation often change from one year to another! Most croplands do actually change of crops every year because of the agricultural benefits to make such crop rotations. Furthermore, most croplands are also covered by intermediate cover crops between two crops, since it is imposed by agro-environmental regulations. And sometimes, agricultural lands do change from croplands to meadows and vice-versa.

Further notes:

  • Farms buildings and around should be tagged as landuse=farmyard.
  • Orchards, a kind of perennial crop, should be tagged as landuse=orchard. They are particularly common in some places of Belgium (Sint-Truidden, Gembloux)
  • Hedges around fields can be mapped as barrier=hedge, fences as barrier=fence.

 

Other vegetated lands

Hautes-Fagnes in Belgium

Compared to wilder countries, Belgium is a very intensively managed country, with a few lands that is really made of spontaneous vegetation. Anyway, we can encounter some lands that are not forest or agricultural lands: marsh, wetlands, shrubs… For these lands, you can consider the following tags:

Note that often, on aerial imagery, some lands appears as scrub while there are actually forest lands in a process of regeneration after a clear cut. So should we mapped them as landuse=forest or natural=scrub? To me it depends on the case. If I make a ground survey and see newly planted trees or fast regenerating trees, then I’d map it as a forest.

Other landuse

I won’t cover the tagging of urban areas in this article. Yet, many other landuse values apply to residential, industrial, commercial areas, but also the leisure=*, amenity=* and tourism=* keys. See the landuse page for further information.

About land-use geometries & way-of-mapping

  • How to draw land-use polygons in Belgium? Usually, large forested areas are mapped as one large polygon, which often has to be a multipolygon (a polygon with holes, or more complex polygons). Some large portions of agricultural lands in Belgium are represented as multipolygons, but more often, they are represented as small patches of lands, as they actually appear in reality, corresponding to a single management unit. I do prefer this way of tagging over the large multipolygon approach, because it allows to quickly change attributes of farmland in the future, when, e.g., a meadow is changed to a cropland.
  • There are some discussions about the way to connect a land-use polygon to the other elements of the map. Should the land-use polygon be stuck to nearby roads (or track, or river) or should we separate the land-use polygon from the road by a small space? I prefer the last option, as there is often something between a road and an agricultural land: a fence, a hedge, a ditch that can also be mapped as a separate way in OSM.

Conclusion: land-use mapping in Belgium (with OSM)

There is actually still a lot of land-use elements to map in Belgium, especially in Wallonia. In other well-mapped areas, land-use would need a serious “refresh”, since land can change of affectation from time to time. Pure mapping applications benefit from the land-use information from OSM, for instance the maps of OpenTopoMap. With a larger completness, OSM could be also increasingly used in environmental research and operational applications, such land-use change monitoring, in relation with vegetation and climate modelling. Land-use/land-cover is a hot topic in environmental research and the deployment of new generations of earth observation satellite such as Sentinel 2 offers increasing opportunities for land-use mapping. Nevertheless, automatic classification of satellite imagery still needs on-ground validation and usually could not compete with grounded, crowdsourced information from a dense and active local community. Combining crowdsourced land-use information from OSM with satellite imagery classification is certainly the way to go.

 

Julien Minet

PS: An interesting discussion followed this blog post at the Belgian OSM mailing list: here are the e-mails. I’d to summarize this discussion whenever I’ll have some time.

 

Photos credits (Flickr): Marc Dufrene (cropland), kaskitewatim (picea abies forest), helenetchandjiabo (grazed meadow), rire&vivre (Fagus sylvatica trees), peupleloup (Larix trees), bushman_k (Hautes Fagnes)